Transactions Bancaires Mondiales

Points à retenir

Compte tenu de l’incertitude persistante en ce qui concerne les politiques commerciales, il est essentiel pour les entreprises canadiennes de rester en contact étroit avec leurs partenaires financiers.

 

Les entreprises devraient explorer les programmes d’EDC et discuter des stratégies à adopter avec leurs conseillers financiers pour soutenir une croissance rentable.

 

 

Les entreprises canadiennes devraient adopter une attitude proactive pour gérer les incertitudes à court terme et se préparer aux changements des réalités commerciales à moyen terme.

 

Les entreprises canadiennes cherchent des moyens de renforcer leur résilience sur des marchés incertains

L’« incertitude » est le sentiment qui prévaut aujourd’hui dans de nombreuses entreprises canadiennes, alors que celles-ci s’efforcent de préserver leurs accords d’exportation et d’importation actuels face à la menace des tarifs douaniers américains, de gérer les risques transfrontaliers tels que les taux de change, ou de forger de nouveaux partenariats commerciaux sur des marchés qu’elles connaissent peu.

Au vu des impératifs auxquels sont confrontées les entreprises canadiennes, la Banque Scotia a recueilli les points de vue de divers spécialistes de première ligne du commerce international, dont des représentants d’Exportation et développement Canada (EDC) et certains conseillers principaux de ses propres divisions des transactions bancaires mondiales, du financement du commerce international et des marchés des capitaux. 

« Le moment est crucial pour les chefs d’entreprise canadiens qui cherchent des conseils pour gérer la volatilité à venir, note Dyanne Carenza, vice-présidente, Financement du commerce international et Solutions de fonds de roulement à la Banque Scotia. La Banque Scotia, forte de ses antécédents solides en matière de soutien à la clientèle dans des environnements complexes, de son équipe expérimentée, de sa longue histoire et de son empreinte mondiale unique, et EDC, le très respecté organisme de crédit à l’exportation du Canada, dont les employés sont reconnus comme étant "les experts canadiens du risque international", sont en mesure de communiquer conjointement des idées pour aider les petites, moyennes et grandes entreprises à diversifier leurs marchés, à atténuer les risques et à saisir les occasions qui se présentent à l’échelle mondiale. »

Pour répondre aux chefs d’entreprise qui se demandent s’ils peuvent simplement traverser la période de volatilité actuelle, mentionnons que les meilleurs observateurs du commerce mondial suggèrent que les conditions que nous observons ne constituent pas une phase de soubresauts temporaire. 

Ross Prusakowski, économiste en chef adjoint à EDC, estime que « si l’incertitude actuelle peut s’atténuer et changer, elle n’est pas près de disparaître ». 

M. Prusakowski prévoit des résultats de croissance mitigés au sein des « trois piliers » de l’économie mondiale (la Chine, l’Europe et les États-Unis) – ainsi que des incertitudes concernant les droits de douane – et il suggère que la clé pour les entreprises canadiennes sera de suivre de près les développements et de discuter avec leurs partenaires financiers de la Banque Scotia ou EDC, afin de mieux comprendre l’évolution de l’environnement commercial mondial. 
 

Gérer les incertitudes à court terme

Face à ces incertitudes à court terme, les conseillers financiers et commerciaux soulignent qu’il existe des stratégies concrètes permettant aux entreprises canadiennes de surmonter les difficultés immédiates en matière de liquidités et de change.

Joben Lopez, directeur régional d’EDC pour les Prairies, souligne qu’EDC « peut offrir aux entreprises un accès unique à des fonds de roulement, à de l’assurance pour atténuer les risques liés aux contreparties commerciales ou à des garanties financières pour compenser les coûts liés aux activités internationales. »  

M. Lopez mentionne le Programme d’impact commercial de cinq milliards de dollars qu’EDC a récemment annoncé pour soutenir les entreprises admissibles dans toute une gamme de secteurs, ajoutant que « les entreprises ou grandes entreprises clientes de la Banque Scotia qui ont été touchées par les droits de douane ont la possibilité de participer à ce programme en s’adressant à leur directeur, Relations d’affaires à la Banque Scotia. »

« Les opérations de change peuvent avoir une incidence considérable sur la rentabilité de votre activité transfrontalière, et il n’est jamais trop tard pour les gérer, affirme Daniel Ryan, premier directeur, Ventes, Marché des changes, Services aux entreprises. Les clients qui réussissent le mieux éliminent les conjectures et les paris risqués en travaillant avec nous à l’élaboration d’un cadre proactif de couverture de leur risque de change. » 

Construire des entreprises résilientes à moyen terme

À propos des besoins à moyen terme face à l’évolution du contexte commercial, mentionnons qu’EDC aide les entreprises à découvrir de nouveaux marchés ou de nouvelles chaînes d’approvisionnement, grâce à ses services de « création d’échanges commerciaux » et à ses 23 bureaux à l’étranger. M. Lopez décrit cette aide comme suit : « Par exemple, si une entreprise souhaite trouver de nouveaux débouchés ou diversifier ses chaînes d’approvisionnement, EDC et ses représentants dans le pays peuvent l’aider à comprendre le marché, à évaluer un nouveau fournisseur à l’étranger ou à trouver des moyens d’accroître la confiance au sein de nouveaux partenariats. »

Pour illustrer les retombées de l’action d’EDC, Felipe Sanmiguel, responsable national d’EDC au Mexique, résume les 25 années d’existence de l’organisme d’exportation dans ce pays : « Nous avons aidé 10 000 entreprises canadiennes et facilité plus de 40 milliards de dollars d’échanges commerciaux, non seulement grâce à du financement, mais aussi en fournissant des renseignements sur les marchés, des contacts locaux et des outils de gestion des risques pour aider tant les exportateurs expérimentés que les entreprises en démarrage à réussir au Mexique. » 

Les experts du secteur financier soulignent également l’importance pour les entreprises canadiennes d’adopter une approche proactive afin de se préparer aux occasions et aux défis qui se présentent, en particulier en ce qui concerne les questions de change.

M. Ryan explique comment son équipe peut aider les clients à repérer les risques et à fixer des objectifs pour les gérer, avec un éventail de solutions de couverture potentielles, afin qu’une année commerciale par ailleurs bonne ne soit pas gâchée par des pertes de change. « En consacrant environ une heure à réfléchir à la question avec vous, notre équipe s’appuie sur des modèles et des outils et peut vous aider à mettre en place une stratégie solide, qui peut déboucher sur un succès durable et à long terme », note-t-il.
 

Une lueur d’espoir malgré de sombres perspectives

Bien que ces commentateurs du commerce mondial s’accordent à dire que les perspectives économiques et commerciales sont assombries, ils conviennent également qu’il pourrait y avoir un côté positif à la situation pour les entreprises canadiennes, si elles réorientent leur réflexion vers de nouveaux schémas commerciaux, de nouvelles relations et de nouveaux investissements. Parmi eux, M. Sanmiguel, d’EDC, fait remarquer que « les entreprises ont certainement une occasion de sortir de leur zone de confort, et que la situation peut leur faire prendre conscience de l’importance d’explorer de nouveaux marchés et partenariats commerciaux, sachant qu’EDC et la Banque Scotia sont là pour les aider. »

De même, Amit Sharma, premier directeur, Financement du commerce international – Ventes aux entreprises à la Banque Scotia, conseille vivement aux chefs d’entreprise de s’adresser au directeur, Relations d’affaires de leur banque dès qu’ils auront l’intention d’accroître leurs activités commerciales : « Lorsque vous explorez de nouveaux marchés ou de nouvelles chaînes d’approvisionnement, il existe toujours un "risque de paiement ou d’exécution" pour les deux parties, mais il y a de nombreuses façons de réduire ce risque. Il est fortement recommandé de parler à votre banquier et à EDC avant de négocier un contrat commercial, afin de connaître les options qui s’offrent à vous et de signer un contrat qui soit dans l’intérêt supérieur des deux parties ».

Les entreprises canadiennes peuvent tirer parti de l’expertise approfondie de la Banque Scotia, acquise au fil de plusieurs décennies, et de sa vaste gamme de solutions bancaires, y compris en matière de financement du commerce international, lorsqu’elles tentent d’établir ou d’accroître leur présence dans un autre pays. En fait, ce niveau de conseil et de soutien a valu à la Banque Scotia de nombreuses récompenses de la part de ses clients et de ses pairs dans l’industrie, la plus récente étant le titre de meilleure banque pour les produits de financement du commerce international en Amérique latine décerné par Euromoney.

Dyanne Carenza, de la Banque Scotia, résume la situation avec une note de sagesse pragmatique et concrète : « Il est important de se rappeler qu’au fil des ans, le Canada a négocié de nombreux accords commerciaux bilatéraux solides, notamment avec l’Europe, l’Amérique latine et la région indo-pacifique. La Banque Scotia et EDC disposent de nombreuses ressources pour vous aider à diversifier vos activités, à gérer les risques et à positionner votre entreprise de manière à ce qu’elle puisse profiter de ces occasions d’affaires. »

Communiquez avec nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur les solutions commerciales sur mesure que nous pouvons vous offrir. 

 

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